Kulama Design de Susan Wanji Wanji, ocres naturelles sur lin.
Bali Bali Balga d’Alan Griffiths, pigments sur toile, 150 × 75 cm.
Pukara de Roy Underwood, Fred Grant, Ned Gramt et Simon Hogan, acrylique sur toile, 204 × 310 cm.
Marturrawa de Sonia Kurarra, acrylique sur toile, 180 × 240 cm.
Seven Sisters de Tjampawa Kawiny, acrylique sur toile, 197 × 198 cm.
Toutes les peintures se trouvent sur le site du prix national Telstra Natsiaa pour la peinture aborigène organisé dans la région Northern Territory.
Nous avons retenu le nom de ce navire pour son pouvoir évocateur. L’Australie pourrait être une possible destination des jeunes gens pour un premier grand voyage. Cette île-continent dans l’hémisphère sud est une terre d’immigration. Les aborigènes, populations autochtones de l’Australie, se sont repliés au nord et à l’ouest. Leur mythologie parle d’un temps primordial, le « temps du rêve » au cours duquel le paysage a été modelé et les premiers êtres animés ont vécu. La peinture aborigène avec une grande variété de styles, représente de façon symbolique des moments de cette histoire.
L’Australien est un paquebot et le 90ᵉ navire de la compagnie Messageries Maritimes construit à La Ciotat. Les voyages de ce navire témoignent de l’émigration, de la colonisation et de la guerre.
Lancement de l’Australien, le premier d’une série de 4 « navires-sœurs » avec le Polynésien, l’Armand Behic et le Ville de la Ciotat, affecté aux lignes du Pacifique : Australie et Nouvelle Calédonie.
Remorque un navire autrichien en panne jusqu’à Ajaccio.
Paul Gauguin embarque à Marseille pour son dernier voyage. Il arrive à Sydney le 6 août de la même année, avant de poursuivre son voyage jusqu’aux Marquises. Ces îles du Pacifique sont le refuge de Gauguin qui souhaite retourner à « la vie sauvage » : « J’emporte mes couleurs et mes pinceaux, et je me retremperai loin de tous les hommes ».
Dès ses 17 ans, Paul Gauguin (1848-1903) s’engage sur des navires, d’abord comme novice, puis comme lieutenant dans la marine nationale. Abandonnant les voyages et le monde des affaires, il se consacre entièrement à sa passion : la peinture. Dès 1887 il embarque à nouveau pour Panama, la Martinique, puis la Polynésie, Tahiti et enfin les Marquises où il restera jusqu’à son décès le 8 mai 1903.
Cavalier sur la plage 1902, collection Stavros Niarchos.
Te Tiare Faranise (Les Fleurs de France) 1891, Ne pas travailler 1896 et Te Arii Vahine (La Reine de beauté) 1996 , musée Puchkine à Moscou.
Réquisitionné comme navire auxiliaire. Il effectuera des transports de troupes et de blessés.
Deux cartes postales et deux dîners en pleine mer : les déplacements militaires et les voyages de loisir faisaient le plein du courrier maritime. L’auteur de la carte indiquant l’emplacement de sa cale fait partie de l’armée d’Orient et part pour Salonique. Les menus sont décorés d’une image de ville se situant sur une des lignes desservies par les Messageries Maritimes. Pour celui de 1910 : Shanghaï en Chine. Pour celui de 1915 : Benarès (aujourd’hui Varanasi) en Inde, d’après une peinture de Mauris Levis.
Tous les documents : collection Hetzel/Schneider
En route dans un convoi pour Saigon, il est torpillé non loin de Malte par le sous marin allemand UC 54 et coule à 6h30 du matin.
À comparer les cartes des différents navires torpillés, on remarque un même fond de « modèle de torpillage peint » avec le bateau touché en incrustation.
Carte postale des Messagerie Maritimes. Source : archives du Musée Ciotaden, La Ciotat.